"Engagé sur la Ocean Globe Race, une course "à l'ancienne", l'équipage de "Triana" poursuit la deuxième étape dans les mers australes, "des mers très hostiles : ça fait quatre semaines qu'on est à 5 degrés", relate l'ancien dirigeant du groupe M6.

Auckland, terme de la deuxième étape de la Ocean Globe Race en Nouvelle-Zélande, se rapproche. Mais pour Jean d'Arthuys et l'équipage de Triana, l'heure n'est pas encore au repos ni à la chaleur. "On est en 4e semaine, explique-t-il, toujours dans l'océan indien, dans ces mers du Sud. C'est une période un peu difficile, un petit coup de mou général parce que c'est vrai qu'on a fait le plus dur mais on se rend compte de la longueur et de la difficulté de la course et de ces étapes".

"On fait le tour du continent antarctique et on longe les côtes de l'Australie, qui est un continent très très long, poursuit l'ancien dirigeant du groupe M6. Ce sont des mers très hostiles, ça fait quatre semaines qu'on est à 5 degrés (...) Les médecins que nous avons vus au départ de la course nous avaient demandé de tester notre santé au fur et à mesure de la course, et on est tous entre 33,2 et 35 degrés de température corporelle. On est tous en hypothermie, le corps s'est habitué".

Il y a tout de même des réjouissances dans ce tableau. "Dans l'accomplissement personnel de chacun, c'est une grande satisfaction de tenir bon. En plus, le spectacle est extraordinaire (...) Les animaux sont ici dans un sanctuaire, on comprend bien la chance qu'on a et pourquoi il faut sauvegarder cette planète"."

Le 2 décembre 2023 - Gregory Fortune - RTL.